L'Argentine, c'est fini!

Apres un petit casse tete, il nous a semblé que la solution la plus économique (quoique tout de meme tres chère) pour voir tout ce que l’on voulait voir dans le temps imparti etait le bus (voir article de Math).

Comme vous avez pu le voir dans les photos, nous avons pu admirer des paysages aussi divers que varies tout au long de ces nombreux kilometres parcourus (9167km).

Nous avons apprecie le fait de voyager hors saison, meme s’il faisait plus froid car nous avons rencontre tres peu de touristes.

Cela dit, l’Argentine est pour nous le pays de l’Amerique latine qui nous a le moins depayse, par son organisation plutot occidentale.

 

Nous avons aussi etoffe notre vocabulaire espagnol et decouvert les produits locaux :

 

Grace a une nouvelle rencontre a Buenos Aires, Analis, j’ai decouvert l’expression « Colgada de la Palmera ».Donc maintenant, je ne suis plus « dans la lune », mais je suis pendue a une feuille de palmier J.

Et grace a elle, je mange du Dulce de Leche sur mes tartines au petit dejeuner. (les tartines peuvent etre facilement remplacees par une cuiller, ce n est pas un probleme...)

 

Nous n’avons pas mangé de barbecue, mais bien des « asados », avec du Chimichuri, une sauce un peu pimentee avec de l ail, une salade a la limite comme accompagnement, mais surtout breaucoup de viande !

 

On appelle les habitants de Buenos Aires des « porteños », ils vont chez Havanna pour acheter les meilleurs Alfajor de la planete. Biscuits a tomber par terre : Genre choco prince avec du Dulche de leche a l interieur, recouverts de chocolat au lait. Une tuerie.

Les porteños ne boivent pas ni cafe ni the, ou tres peu, ils preferent le maté. Boisson conviviale qu’ils partagent avec leur entourage. Ils mettent de l’herbe a maté dans une sorte de tasse ou de boule creuse (la bombe a maté), ils tassent l’herbe d’un coté, mettent la « bombilla » a l’interieur, sorte de paille qui ne laisse pas passer l’herbe, puis ils ajoutent l’eau chaude. Les vrais buveurs de maté n’ajoutent ni sucre ni lait ni rien.

La premiere fois qu’on a gouté, on a trouvé cela infàme. La deuxieme fois, c’etait juste pas bon, et la troisieme fois, j ai commence a bien aimé. J

 

Les argentins interpellent leurs copains en leur disant « Che Boludo ! », a peu pres l’equivalent de « hé, gros ! » ches nous, petit mot gentil pour ceux que l on connait, mais insulte supreme pour les inconnus.

Le soir, ils ne dansent pas specialement le tango, mais plutot la sala, la cubacha et bien d’autres danses qui pour moi se ressemblent tellement car elles se dansent toutes corps a corps sur un rythme assez soutenu.

A El Calafate, pour ne pas geler, nous avons pris l’apero avec un verre de Fernet-Coca. Le Fernet est un alcool de 40% typiquement patagonien, bu dilue (au Coca-Cola par exemple) a l apero ou bu en shot plus tard dans la soiree. C’est fait a base d’herbes. Personnellement, je trouve que ca avait un gout mi-bain de bouche, mi-sirop pour la toux. Ca m a fait penser au Jagermeister. Parait que c est comme le mate, faut gouter plusieurs fois, mais on a pas retente l experience...

 

Voila qui referme le volet argentin!

 

Audrey

 


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